Trouble anxieux généralisé

mise à jour
Mise à jour 04/07/2021

INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ

  • Il s’agit d’inquiétudes et de ruminations incontrôlables et non justifiées sur des sujets et taches de la vie quotidienne (santé, travail, argent, famille) et durables (survenant très souvent dans la journée, tous les jours ou presque).
  • Il est caractérisé par une symptomatologie anxieuse avec des soucis excessifs, évoluant pendant plus de 6 mois.

HISTORIQUE

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PHYSIOPATHOLOGIE

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ÉPIDÉMIOLOGIE

  • C’est un des troubles anxieux les plus fréquents notamment chez le sujet âgé, avec une prévalence sur la vie entière de 6%.

FACTEURS DE RISQUES

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EXAMEN CLINIQUE

Sur le plan clinique, on retrouve :

  • Des symptômes psychiques : irritabilité, troubles du sommeil avec notamment difficultés d’endormissement, troubles de l’attention et de la concentration.
  • Des symptômes physiques : tension musculaire, céphalées, rachialgies, troubles digestifs, fatigabilité. Ils orientent souvent vers des spécialités médicales diverses et peuvent retarder le diagnostic.

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

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DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS

  1. Il faut éliminer une cause non psychiatrique : pathologies cardio-vasculaires, respiratoires, neurologiques ou encore endocriniennes, notamment par un examen clinique complet et un bilan biologique. 
  2. On distinguera le TAG d’autres pathologies psychiatriques :
  • Le trouble stress post-traumatique/le trouble de l’adaptation où l’anxiété est secondaire à un évènement stressant ou traumatique.
  • Le trouble panique où l’anxiété est anticipatoire, liée à la crainte de survenue d’une crise.
  • Le trouble obsessionnel compulsif où les ruminations et pensées obsédantes prennent un caractère absurde et inacceptable générant compulsions et rituels.
  • L’hypochondrie où les préoccupations sont limitées aux problèmes de santé du patient.
  • L’épisode dépressif caractérisé où il faut rechercher des signes majeurs comme la tristesse de l’humeur, la perte d’intérêt ou de plaisir, ou encore le ralentissement.

L’intoxication par une substance psychoactive doit être également recherchée.

ÉTIOLOGIE

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COMPLICATIONS

A) comorbidités :

  • Elles sont extrêmement fréquentes.
  • On recherche systématiquement un autre trouble anxieux ou un trouble dépressif.

B) Complications :

  • La plus fréquente est l’évolution vers un épisode dépressif caractérisé. Il peut se compliquer également d’un trouble addictif.
  • Enfin, le TAG a souvent des répercussions socio-professionnelles importantes.
  • L’évolution est chronique avec des fluctuations.

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

  • L’éducation thérapeutique est centrale dans la prise en charge, notamment l’information sur la pathologie et ses symptômes, la réassurance du patient

La thérapie cognitivo-comportementale doit être privilégiée en première intention :

  • Stratégie centrée sur la gestion du stress, avec notamment l’apprentissage des techniques de relaxation.
  • Techniques d’exposition (visant à minimiser les comportements d’évitement) et de restructuration cognitive (visant à minimiser les distorsions).
  • D’autres formes de psychothérapie sont possibles comme la psychothérapie analytique, intéressante chez certains patients dans une démarche de meilleure connaissance de soi dépassant le simple apprentissage de la gestion des symptômes.

Un traitement médicamenteux de fond est indiqué dans les formes sévères et invalidantes notamment en cas d’échec ou de non applicabilité de la psychothérapie. Les IRS ou IRSNA sont recommandés en première intention : l’escitalopram, la paroxétine, la venlafaxine et la duloxétine ont notamment l’AMM dans cette indication.

  • On utilise la même posologie que dans l’EDC en débutant par des doses plus faibles
  • Le délai d’action est de 2 à 4 semaines
  • La durée du traitement est de 6 à 12 mois
  • La réponse complète est obtenue après plusieurs semaines de traitement.

D’autres molécules peuvent également être utilisées comme la prégabaline et la buspirone. En cas d’échec ou de forme résistante, la clomipramine peut être indiquée.

Les benzodiazépines ne doivent constituer qu’un traitement d’appoint sur une courte période notamment en cas d’exacerbation anxieuse. Elles ne constituent en aucun cas un traitement de fond. L’hydroxyzine est une alternative possible.

ÉVOLUTION/PRONOSTIC

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PRÉVENTION

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SURVEILLANCE

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CAS PARTICULIERS

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THÉRAPIES FUTURES

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RÉFÉRENCES