Hématurie

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Mise à jour 04/09/2020

INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ

  • L'hématurie est définie par la présence de plus de 10 hématies/mm3 ou 10000 hématies/ml émises dans les urines lors d'une miction.
  • Chez la femme, la recherche d'une hématurie doit être réalisée en dehors d'une période menstruelle.
  • On en distingue deux types  : microscopique et macroscopique

HISTORIQUE

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PHYSIOPATHOLOGIE

Les hématuries micro- et macroscopiques peuvent intervenir dans deux cadres nosologiques :

A) urologique :

  • La présence des hématies dans les urines est liée à une lésion du parenchyme  ou de l'arbre urinaire (du fond d’un calice jusqu’à l’urètre prostatique).
  • Celle-ci conduit à l'effraction (micro- ou macroscopique) de vaisseaux sanguins, dont le contenu va se retrouver en contact avec la lumière de la voie excrétrice urinaire → saignement d'origine vasculaire.

B) Néphrologique

Les hématuries d’origine rénale (ou néphrologiques) sont le plus souvent dues à une maladie glomérulaire.  Elles peuvent être la conséquence :

  • †d’anomalies congénitales de la composition de la membrane basale (syndrome d’Alport) ;
  • †de lésions acquises de la membrane basale (foyers de nécrose et de prolifération glomérulaire observés dans les syndromes de glomérulonéphrite rapidement progressive ou subaiguë maligne) ;
  • †de mécanismes mal précisés (glomérulonéphrite mésangiale à dépôts d’IgA, aussi appelée en France maladie de Berger). On ne sait pas pourquoi dans certaines maladies glomérulaires, les hématies (diamètre 7 μM) traversent la membrane basale alors que la perméabilité de celle-ci aux protéines n’est pas augmentée.

Les hématuries macroscopiques d’origine glomérulaire sont émises sans caillots, sans brûlures mictionnelles, sans douleurs contrairement aux hématuries d’origine urologique, grâce à la mise en jeu de systèmes fibrinolytiques dans la lumière tubulaire. D’une manière générale, une hématurie supérieure à 100 éléments/mm3 est la conséquence de lésions glomérulaires prolifératives et/ou nécrosantes, accompagnant une néphropathie à fort potentiel de gravité.  C’est souvent le signe inaugural des glomérulonéphrites rapidement progressives, avec prolifération extracapillaire.

ÉPIDÉMIOLOGIE

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FACTEURS DE RISQUES

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EXAMEN CLINIQUE

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EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

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DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS

A) Hémorragie de voisinage

  • Urétrorragie (persistance d'un saignement en dehors des mictions).
  • Génitale (menstruations, métrorragies), hémospermie.

B) Coloration d'origine alimentaire

  • Betteraves, mûres, myrtilles, rhubarbe, chou rouge, colorant alimentaire : rhodamine B.

C) Coloration liée à une prise médicamenteuse

  • Antibiotiques : rifampicine, érythromycine, métronidazole.

  • Anti-inflammatoires : acide aminosalicylique, salazopyrine, ibuprofène.

  • Vitamine : B12.

  • Laxatifs contenant de la phénolphtaléine.

  • Contact avec un antiseptique : povidone-iodine, eau de Javel.

D) Origine métabolique

  • Hémoglobinurie par hémolyse.

  • Myoglobinurie par rhabdomyolyse.

  • Urobilinurie, porphyrie.

  • Intoxication : plomb, mercure.1

ÉTIOLOGIE

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COMPLICATIONS

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PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

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ÉVOLUTION/PRONOSTIC

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PRÉVENTION

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SURVEILLANCE

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CAS PARTICULIERS

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THÉRAPIES FUTURES

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RÉFÉRENCES